Emmanuel de Waresquiel passe la mémoire révolutionnaire à la question annoncé par Le Point – Toute l’info en continu le
Voilà qui va vous réjouir : Un nouvel encart que je viens de repérer sur le web et que nous vous reproduisons ci-dessous. La thématique est « Actualité française ».
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Titre exacte donné par le journal était: Emmanuel de Waresquiel passe la mémoire révolutionnaire à la question
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Le 14 juillet 1889, on a reconstruit la Bastille ! Non pas sur la place où elle se dressait jusqu’en 1789, mais avenue de Suffren, le long du Champ-de-Mars. La IIIe République y reconstitua même une rue animée du faubourg Saint-Antoine. Le spectacle de sa re-prise fut magnifique, avec 300 figurants. Aucune victime ne fut à déplorer, mais le peuple en fut très content.
Dans son dernier livre dédié aux mythes de la Révolution, Emmanuel de Waresquiel retrace cette célébration populaire pour illustrer la glorification d’un fait qui ne méritait pas vraiment une telle postérité : la Bastille, le 14 juillet 1789, s’était rendue sans combattre. Mais on en avait fait très vite le symbole de l’éradication de la « geôle de l’humanité », colonisée ensuite par un monument à la gloire d’une Révolution un peu plus bourgeoise, 1830 et sa colonne.
La Bastille, mais aussi le serment du Jeu de paume, le drapeau tricolore, Marie-Antoinette, la bataille de Valmy… Emmanuel de Waresquiel revisite sa période favorite au filtre de la mémoire nationale et de ses intermittences, ou plutôt de ses réécritures gonflées d’importance qui ont ancré durablement la Révolution et ses lendemains. Il y a l’événement et il y a son usage, son inscription dans le marbre, sa fixation ornée et illustrée chargée d’en faire une date mémorable et mémorielle, un tournant dans notre Histoire.
De la cocarde tricolore à Valmy
Le serment du Jeu de paume du 20 juin 1789, où le tiers état se constitua soudain en représentant de la Nation, faisant fi du roi ? Un acte spontané, dicté par la peur, que vont magnifier et le tableau de David, inspiré par l’Antiquité, et les cérémonies qui se mettent vite en place. Le 17 juillet 1789, le drapeau français se para de ses trois couleurs quand, à l’Hôtel de Ville, le nouveau maire de Paris, Jean Sylvain Bailly, présenta au roi la cocarde tricolore.
Le blanc venu s’ajouter au bleu et au rouge, couleurs de la ville, n’était pas l’apanage du roi, mais de l’armée, que l’on voulait rallier à la Révolution. C’est plus tard, après la Fête de la Fédération le 14 juillet 1790, puis à la Restauration, que le blanc se royalisa, face au tricolore des armées de Napoléon, puis des partisans de la Révolution de 1830 et de Louis-Philippe qui voulait inscrire sa légitimité dans un souvenir de 1789.
Le même Louis-Philippe qui fit de Valmy la bataille décisive, salvatrice, qu’elle ne fut pas, car il y avait combattu dans les rangs des troupes révolutionnaires. À grand renfort de tableaux, d’images illustrées, Valmy devint l’égale de Bouvines, où le peuple en armes et la nation en danger auraient comme un seul homme, face aux troupes prussiennes, déclaré et répété un « Vive la Nation ! » de nature à terroriser l’ennemi.
Un « mensonge sublime »
Il nous reste de nombreux héritages bien connus de la Révolution : « la tentation d’une légitimité populaire et souveraine, une laïcité sacralisée, l’État-providence, l’obsession égalitaire, l’inflation législative, les métastases bureaucratiques… », énumère Emmanuel de Waresquiel. Mais son propos ici est autre : reconstituer la manière dont l’Histoire, pour reprendre la formule de Hugo, devient ce « mensonge sublime » qui s’incruste dans nos mémoires.
Constatons cependant un vide paradoxal omis par l’auteur : l’absence de lieu commémoratif de cette Révolution française à Paris. Ni musée, ni colonne, ni arc, ni statue… Rien, alors que 1830 a sa Colonne de Juillet. Au contraire, tout ce qu’il reste appartient au contre-révolutionnaire : la Chapelle Expiatoire, le cimetière de Picpus…
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C’est du reste cette absence qui a convaincu la mairie de Paris de lancer un parcours – hélas, seulement numérique – pour relever les lieux révolutionnaires dans la capitale. Même absence à Versailles, où elle éclata comme un fruit mûr, dans cette salle du Jeu de paume négligée aujourd’hui, en faveur d’un château de Versailles dont on glorifie et visite les fastes anciens. C’est aussi cette béance qu’il faudrait interroger.
« Il nous fallait des mythes. La Révolution et ses imaginaires, de 1789 à nos jours », d’Emmanuel de Waresquiel (Tallandier, 448 p., 24,60 €).
Emmanuel de Waresquiel sera présent à l’Université ouverte de Versailles, dans le cadre du salon Histoire de lire, le dimanche 24 novembre à 14 heures.
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