La Charente mise sous tutelle ? Du jamais-vu publié par Le Point – Politique le
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Titre exacte donné par le journal était: La Charente mise sous tutelle ? Du jamais-vu
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C’est du presque jamais-vu en France, ou à tout le moins il s’agit d’une situation rarissime.
Le président du conseil départemental de la Charente, Philippe Bouty, à la tête de l’exécutif depuis 2021, n’a pas réussi à faire adopter son budget pour l’année 2025. Le patron socialiste de ce département rural, situé dans la région Nouvelle-Aquitaine, avait jusqu’à mardi soir 23 h 59 pour y parvenir.
L’origine de ce rendez-vous manqué n’est pas financière, mais bien politique. Dans un contexte de conflit larvé depuis plusieurs mois, les dix-huit conseillers départementaux de l’opposition de la droite et du centre ont décidé de boycotter la séance budgétaire de mardi, rejoint en cela par six conseillers socialistes dissidents également en guerre ouverte avec le président Bouty.
Au moment de la séance, le président du conseil départemental s’est retrouvé seul, entouré de treize conseillers départementaux lui restant fidèles. Pas assez pour atteindre le quorum nécessaire. Le projet de budget charentais n’a donc pu être ni examiné ni mis aux voix.
Dans ces conditions, c’est en théorie au préfet de la Charente qu’il revient de prendre la main avec l’aide de la chambre régionale des comptes de Bordeaux, chargée de se substituer à l’assemblée départementale et de présenter un budget. Une forme de tutelle administrative inédite mais parfaitement codifiée et prévue par la loi.
À l’origine de ce blocage, l’éclatement en septembre 2024 de la majorité socialiste, dont six des vingt membres ont décidé de claquer la porte. Officiellement, cette rupture tonitruante est liée à la gouvernance de Philippe Bouty.
Graves dysfonctionnements
« Il y a des dysfonctionnements internes très graves liés aux méthodes de gestion des dossiers par le président du conseil départemental. Philippe Bouty est incapable de gérer les conflits, et quand on est président d’un département c’est un problème », détaille la sénatrice (PS) Nicole Bonnefoy qui a pris la tête de l’insurrection.
La situation aurait pu perdurer encore quelques mois, mais la campagne pour les élections législatives de l’été 2024 est passée par là, créant une fracture béante au sein de la majorité socialiste. La sénatrice Bonnefoy, qui a encore l’affaire en travers de la gorge, raconte : « Dans la 3e circonscription tenue par une députée RN, le président Bouty a imposé la candidature de sa propre compagne au détriment du candidat investi par les militants socialistes locaux. » Impardonnable pour l’élue du Palais-du-Luxembourg, qui fulmine : « C’est une ligne de fracture indépassable ! »
Les législatives passées, six conseillers départementaux socialistes se mettent donc en retrait de la majorité, abandonnant leurs vice-présidences et leurs délégations. Le groupe du président Bouty, qui ne compte alors plus que quatorze membres, perd du même coup sa majorité au profit du groupe de droite et de centre-droit (fort de 18 membres) emmené par l’élu (MoDem) de Cognac Jérôme Sourisseau.
Cette crise de la gouvernance départementale inquiète au plus haut point les maires. Le président de l’association des maires de Charente, Jean-Michel Bolvin, par ailleurs ex-président (UMP) du département, relaie l’inquiétude de ses collègues. « Tous les maires se demandent si leurs subventions seront ou non pérennisées. Je tente bien de les rassurer, mais ils ne sont pas tranquilles. »
Guerre d’usure
À l’image de Christian Croizard, premier magistrat (sans étiquette) de Mansle (1 700 habitants), à une demi-heure d’Angoulême, qui aimerait bien savoir si la subvention départementale sur laquelle il compte pour finaliser son programme de réfection des rues de sa ville lui sera octroyée. Les associations culturelles ne sont guère plus sereines. Christine Coursaget, qui préside aux destinées du Festival international d’art et traditions populaires de Confolens (2 700 habitants), ne sait pas si elle recevra bien les 60 000 euros de subventions départementales nécessaires au bouclage du budget (1,2 million d’euros) de l’édition d’août 2025.
À l’unisson, Jérôme Sourisseau et Nicole Bonnefoy s’insurgent. « Philippe Bouty passe son temps à faire peur aux maires et aux associations. Il mène depuis plusieurs jours une campagne indigne qui n’a d’autre but que d’attiser les haines », déplore la sénatrice. « C’est de l’esbroufe et de la propagande destinée à faire peur. La chambre régionale des comptes ne supprimera aucune subvention », abonde, de son côté, l’opposant MoDem.
Pour tenter de sortir de la crise et surtout sauver son fauteuil de président, Philippe Bouty, qui n’a pas souhaité répondre aux questions du Point, a annoncé à la surprise générale dans un communiqué publié mercredi en fin de journée qu’il allait organiser le 22 avril prochain une nouvelle séance consacrée à l’examen du budget. La préfecture de Charente a confirmé, en tout début de soirée, la validité de cette convocation.
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En coulisse, la sénatrice Nicole Bonnefoy et le conseiller départemental Jérôme Sourisseau s’activent. L’un comme l’autre affirment qu’ils pourraient diriger ensemble le département à la place de Philippe Bouty. Jérôme Sourrisseau a même annoncé au Point qu’il était prêt à laisser aux dissidents socialistes la présidence de l’institution dans la tourmente, se contentant, lui, d’occuper la première vice-présidence.
Les deux opposants espèrent désormais acculer Philippe Bouty à la démission. Philippe Sourisseau a déposé mercredi en fin de journée au conseil départemental une demande officielle en vue de la tenue d’une séance exceptionnelle de l’assemblée qui sera consacrée à l’examen et au vote du retrait des délégations et des indemnités du président du département. En Charente, c’est une guerre d’usure impitoyable qui a bel et bien commencé.
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